St Hilaire de Vouhis ( Juin)

La Roche sur Yon  (Mai)

Le Bourg sous La Roche  (Juillet)

La Roche sur Yon (ce chaton avait du coryza et était trop malade pour le sauver)

St Maurice Le Girard (Avril)

 St Martin de Fraigneau (Juillet)            Grumo

L'été dernier, NALA a reçu des appels presque tous les jours de la part de personnes et de vétérinaires qui demandaient notre aide pour des chatons et des chats.

Nous avons été contactés pour des chatons abandonnés et trouvés dans les jardins, pour des chatons de 2 jours jetés dans des forêts, des chatons trouvés dans une boîte sur un parking, des chatons trouvés bléssés dans les fossés ou trouvés sous le capot, et même des chatons qui criaient à côté de leur mère afin de la faire réagir mais cette dernière avait été écrasée par une voiture et laissée morte sur ​​le côté de la route.

Aussi nous avons été sollicités pour des chats adultes qui ne sont clairement pas nés dans la nature car affectueux et habitués aux humains et qui durant plusieurs années ont réussi à se nourrir grâce aux amoureux des animaux, qui ne pouvaient pas voir ces bêtes mourir de faim.

Après une concertation avec deux autres associations, l'Ecole du Chat Libre du Bocage Vendéen et la SPA de La Roche sur Yon, nous avons décidé qu'il est temps d'agir.

Nous avons écrit une lettre commune au Conseil Général de la Vendée (une copie a également été adressée au ministre Monsieur Bruno LE MAIRE du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire) pour soumettre ce problème grandissant aux autorités. La lettre a été signée par presque toutes les associations de protection animale de la Vendée. Vous pouvez lire la lettre ici.

Ce n'est pas seulement les animaux qui sont victimes de cette situation aggravante et inacceptable.
Un grand nombre de français et de touristes en France n'aiment pas voir les animaux affamés et souffrir dans les rues et se sentent aussi plus victimes du fait qu'il y ait tant d'animaux abandonnés dans leur jardin ou sur le territoire public.

Une adhérente nous a convaincu avec son histoire :  

« Fin Juillet, un samedi soir, j’ai trouvé 2 chatons dans mon jardin cherchant à pénétrer dans la maison. Dans un premier temps je n’ai pas voulu les faire entrer. Mais le lendemain matin ils étaient toujours là, réclamant à manger. J’ai fini par leur ouvrir mon garage et leur donner un peu de lait. N’ayant pas de croquettes pour chats je suis allée à l’épicerie du coin pour en acheter. Affamés, ils ont avalé leur gamelle très vite. Après ça j’ai senti ces chatons très fatigués, je leur ai installé une caisse avec une couverture et ils ont dormi aussitôt.

Cette confiance en l’homme m’a fait penser qu’ils sortaient d’une maison, et n’étaient absolument pas sauvages, même mon chien ne les a pas effrayés.

Que devais-je faire de ces 2 chatons? Ils avaient probablement été abandonnés à la veille d’un départ en vacances….ils adoraient les caresses, faisaient beaucoup de « ronrons » et en plus ils étaient propres.

Le lendemain, j’ai appelé différentes structures qui pouvaient m’aider à les caser. Mais les refuges sont tellement pleins à cette époque de l’année, qu’aucun ne voulait les prendre.

Ma seule solution était de passer par la mairie de ma commune, ce que j’ai fini par faire. Ils ont donc été placés en fourrière. J’étais très en colère après ceux qui ont abandonné ces bêtes car j’ai dû prendre des décisions à la place de ces gens qui n’ont pas assumé leurs responsabilités.


En plus, après renseignements, la fourrière où ces chats étaient partis, allait probablement les euthanasier au bout de 8 jours ouvrés si elle ne retrouvait pas leur propriétaire. J’en étais malade de savoir qu’on allait les tuer.

J’ai donc décidé de prendre un des 2 chats (Grumo sur la photo à gauche). L'association Galia les a sorti de la fourrière, et l’autre chaton a lui aussi trouvé une nouvelle famille. Pour eux, l’aventure se termine bien mais pour tous les autres ….

Et demain, si je me retrouvais encore dans cette situation, que devrais-je faire? A qui confier l’animal en étant sûr qu’il vivra et dans de bonnes conditions?

Il faudrait responsabiliser les gens: quand ils prennent un animal, ce n’est pas un objet qu’on peut jeter quand on en a marre, c’est un être vivant qui demande de l’attention, un peu d’affection…et il vous le rend tellement bien.

Mais également sensibiliser les personnes qui prennent un chat ou une chatte: la première chose à faire serait de stériliser l’animal afin d’éviter une propagation de chatons dans la nature.

Pour moi qui aime beaucoup les animaux, je ne veux pas revivre ce que j’ai vécu cet été. Cette histoire a duré 15 jours. Je me suis inquiétée pour ces 2 chatons. Ils étaient tellement affectueux, gentils, comment peut-on décider d’abandonner 2 êtres vivants sans penser aux conséquences? »


L'abandon d'un animal peut coûter cher: 2 ans de prison ou une amende de  € 30.000  (l'article 521-1 du code pénal)